Tanger : tollé après l’abattage de chiens errants
Le « Mouvement des Jeunes Verts » appelle les autorités locales de Tanger à mettre fin à l’abattage des chiens errants dans la ville et à prendre les mesures nécessaires pour...
Au Maroc, le chien de l’Atlas, une race rare de chiens marocaine à 100 %, appelée chiens « Aïdi », est victime d’une exploitation massive de la part de Marocains et d’étrangers, ce qui en fait une espèce en danger d’extinction.
Adulée, cette race de chiens est fortement demandée. Les chiots sont transportés pour être vendus à des familles riches à l’étranger contre d’importantes sommes d’argent, rapporte site Rue20, précisant que le prix peut atteindre 50 000 dirhams. Les acheteurs proviennent de diverses régions du monde, notamment d’Europe, d’Amérique et d’Australie. Certains touristes se rendent spécifiquement dans l’Atlas pour rechercher ces chiens et les transporter illégalement à l’étranger, où ils sont vendus à des prix exorbitants, fait savoir la mêmes source.
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Pourquoi le chien Aïdi ou le chien de l’Atlas attire autant ? Robuste, parfaitement adapté aux montagnes de l’Atlas, ce chien appartient à une race spécialisée dans la garde. L’animal a protégé des familles et leurs troupeaux pendant des siècles. Il « est caractérisé par un instinct et une loyauté extrême envers sa famille, ainsi qu’une grande prudence envers les étrangers et une vigilance remarquable vis-à-vis de son environnement », est-il précisé.
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Craignant que cette race marocaine de chien ne disparaisse du Maroc comme le lion de l’Atlas, le guépard de l’Atlas, le léopard de l’Atlas et l’écureuil de l’Atlas, des acteurs locaux appellent à une intervention ferme pour empêcher ces vols.
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