
Au Maroc, les appels à la réforme du Code de la famille (Moudawana) continuent. Une association milite pour que la tutelle légale des enfants, qui actuellement revient de droit au père, soit également accordée aux femmes en cas de divorce.
Le 12 septembre 2019, un enfant de 3 ans a été écrasé par un taxi, alors qu’il jouait près de chez lui à Had Kourt. Transporté au centre de santé de la commune, il a rendu l’âme suite à une hémorragie interne.
Le chauffeur dont le taxi ne disposait pas d’une assurance ’’Responsabilité civile’’, a été placé en garde à vue pendant 48 heures, avant d’être traduit devant le Tribunal de Première instance de Mechraa Belksiri.
Cinq jours plus tard, le jugement a été prononcé avant même de déférer le prévenu devant le juge d’instruction, le disculpant de toute charge. Il a ainsi bénéficié d’un non-lieu, échappant à la responsabilité pénale, et a été condamné à une peine de 2 mois de prison avec sursis, assortie d’une amende de 2.000 dirhams.
Le père de la victime et son avocat ont essayé de faire appel du jugement, mais leur requête a été rejetée à chaque tentative. Le délai de forclusion étant dépassé, le père s’en est remis à la justice divine pour faire valoir son droit et celui de son fils de 3 ans.
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