Le tribunal évoque notamment la destruction prévue de bâtiments protégés ainsi que des constructions qui ne mettent pas en valeur le bâti déjà existant, faisant état d’une rupture et d’une atteinte aux caractéristiques architecturales en les occultant largement, rapporte Actu Hauts-de-Seine.
Pour Thierry Lefevre, premier adjoint au maire, la décision du tribunal administratif de Cergy-Pontoise ne devrait aucunement soulever d’inquiétude. "Il faut voir que ce sont des motivations d’ordre esthétique et d’insertion dans l’environnement. Nous avons interjeté appel et nous souhaitons que cette position puisse être revue", a-t-il fait savoir. Aussi, a-t-il laissé entendre qu’un travail a été déjà engagé avec l’architecte et l’association socioculturelle musulmane de la ville pour "retravailler l’esthétique du bâtiment ainsi qu’un redimensionnement, à la baisse, du projet."
La capacité d’accueil est l’autre problème qui fâche. En 2012, une salle de prière temporaire avait été établie sur la même avenue, au 103. Avec une capacité d’accueil limitée de 300 personnes, deux offices sont célébrés le vendredi par l’imam. Alors que la capacité de la future salle prévue est de 950 personnes afin de trouver une solution à ce problème, le commissaire enquêteur, lui, ordonne une réduction à 500 personnes.
Le déménagement qui avait été annoncé en fin 2017, devait avoir lieu pour début 2020. Mais le report de l’échéance n’est pas synonyme du non-aboutissement du projet, rassure Thierry Lefevre. Érigée sur un terrain, la salle actuelle sera vendue en vue de l’arrivée de la ligne 15 du métro à la gare d’Issy RER, juste en face, qui pourrait également accueillir la ligne 12, précise la même source.