Alors que certains Marocains appellent à l’annulation de la célébration de l’Aïd al-Adha sur les réseaux sociaux, d’autres tiennent au respect de cette tradition religieuse.
Le magazine le Nouvel Observateur fait à nouveau les frais de la censure au Maroc. Son dernier numéro a été interdit de distribution.
Nouvel Obs, déjà interdit en janvier, comporte cette fois-ci une représentation de Dieu, ce qui est proscrit par l’Islam et interdit par la loi marocaine.
Interrogé à ce sujet, le nouveau ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a expliqué qu’il ne s’agissait pas d’une affaire de liberté d’expression mais d’application de la loi. Le porte parole du gouvernement a également expliqué que le magazine pourra être distribué s’il supprimait l’image concernée.
La représentation en question est une image tirée du dessin animé "Persepolis" qui se déroule en Iran, sur laquelle une jeune fille discute avec Dieu.
Le Maroc préparerait actuellement un programme de communication s’adressant à la presse française, afin d’éviter ce genre d’incidents à l’avenir.
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