
La réforme des retraites donne du fil à retordre à l’Exécutif marocain. De leur côté, les syndicats s’inquiètent de sa mise œuvre dans un contexte économique marqué par l’inflation, exprimant des craintes quant à l’avenir des retraités.
La Confédération Démocratique du Travail (CDT) appelle l’Etat à nationaliser Maroc Telecom, en rachetant les 53% détenus par Vivendi dans l’opérateur téléphonique, estimant qu’il s’agit là d’une question de souveraineté nationale.
Ali Lotfi, secrétaire général de la CDT, explique à Akhbar Al Yaoum que la privatisation, la cession ou encore la gestion déléguée de secteurs stratégiques, s’avèrent une véritable menace pour la stabilité du pays.
La nationalisation de Maroc Telecom, ou tout au moins le rachat des parts de Vivendi par des capitaux privés marocains, serait une nécessité en ces temps de crise économique, mais aussi pour barrer la route aux multinationales prêtes à tout pour mettre la main sur un secteur stratégique au Maroc.
Des économistes interrogés par Akhbar Al Yaoum, ne sont pas du même avis qu’Ali Lotfi. Pour Abdelkhalek Touhami, le Maroc n’a pas intérêt à nationaliser Maroc Telecom, au vu des avancées réalisées par l’opérateur depuis sa privatisation, notamment la baisse des tarifs de communication. D’autres estiment que la nationalisation de Maroc Telecom n’est pas la solution magique pour sortir le pays de la crise économique menaçant la stabilité sociale.
France Telecom, un temps candidat au rachat des parts de Vivendi dans Maroc Telecom, s’est retiré de la course. D’après son PDG Stéphane Richard, l’opérateur français préfère s’atteler à solidifier les finances de sa filiale Orange.
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