
Le procès de Marine Le Pen pour ses propos sur le CCIF reporté
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En décembre 2020, le gouvernement avait décidé par décret, la dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Cette décision a été attaquée par l’association qui continue de multiplier les plaintes contre des responsables politiques pour « diffamation », en dehors du recours engagé devant le Conseil d’État.
Après sa désactivation des réseaux sociaux, le CCIF revient, mais cette fois, avec l’appellation « CCIF Europe ». « Le CCIF, en cours de liquidation, a transféré ses actifs ainsi qu’une grande partie de ses propriétés intellectuelles et moyens de communications à d’autres associations, dont le CCIE (Collectif contre l’Islamophobie en Europe), association sans but lucratif qui a été constituée en Belgique le 1ᵉʳ novembre 2020 », rapporte Saphirnews.
Dans un communiqué du 8 février, le CCIF a fait savoir son intention de porter plainte contre la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, pour diffamation de « notre association et de présenter sa dissolution comme une publicité de la loi liberticide sur le séparatisme ». En dehors du dépôt de plainte contre Marlène Schiappa, l’organisation musulmane avait déjà lancé d’autres recours judiciaires contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, la députée LREM, Aurore Bergé et la militante Zineb El Rhazoui, pour « diffamation » également.
Contestant sa dissolution, l’association a déposé un recours le 31 janvier devant le Conseil d’État pour « excès de pouvoir ». « Le CCIF a souligné le détournement de pouvoir manifeste ayant précédé sa dissolution : la chronologie, l’acharnement du ministère de l’Intérieur pour obtenir la dissolution du CCIF et sa fausse accusation diffamante du CCIF désigné comme impliqué dans l’attentat dirigé contre Samuel Paty, illustrent à eux seuls le caractère politique de la dissolution du CCIF », a fait savoir l’avocat Sefen Guez Guez.
Vu que « la dissolution du CCIF illustre les multiples dérives du gouvernement », « plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme ont manifesté leur intention de participer au recours du CCIF en intervenant volontairement devant le Conseil d’État dans les prochains jours », a ajouté l’avocat. De plus, un recours collectif avec 1 222 adhérents du CCIF a été lancé pour contester la dissolution de l’organisation. Mais, « l’issue de ce recours prendra plusieurs mois », a averti l’association.
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