Le tourisme représente environ 7 % du PIB et génère plus de 500 000 emplois directs, soit environ 5 % de la population active marocaine. C’est ce qui ressort du dernier rapport de la banque mondiale sur la situation économique du Maroc.
Sévères critiques contre le Maroc dans sa politique de gestion des catastrophes naturelles. Le Royaume a été épinglé par un rapport de la Banque mondiale. Selon l’institution financière, les autorités n’ont aucune stratégie de prévention. Les récents dégâts matériels et humains engendrés par les inondations enregistrées dans les régions du sud du Maroc confortent la Banque mondiale dans son Rapport.
« Désordre institutionnel ». C’est le vocable utilisé par la Banque mondiale pour appuyer ses critiques. Le Maroc étant exposé à de grandes catastrophes, l’institution financière s’inquiète des conséquences pour les populations qui, selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, ne sont pas suffisamment conscientes des dangers qui les guettent. Le journal rapporte que, pour la Banque mondiale, les populations considèrent que la gestion des catastrophes relève de la responsabilité du Gouvernement uniquement.
En 2016, l’institution financière avait déjà alerté sur le fait que les Marocains n’étaient pas suffisamment conscients ni sensibilisés par rapport à leur exposition aux risques liés aux catastrophes naturelles, notamment, les populations les plus pauvres, moins instruites et qui disposent de moyens limités pour se protéger.
Le cas de plusieurs villages de la région du Sud, mais aussi de plusieurs provinces du Nord, souvent exposés aux séismes, en dit long. Même si l’institution reconnaît que le Gouvernement marocain n’a pas assez de marges de manœuvre, elle estime cependant qu’il doit davantage travailler sur la prise de conscience de la population.
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