La douane marocaine a mis en place un régime d’admission temporaire pour les moyens de transport maritimes privés, en particulier les bateaux de plaisance, appartenant à des personnes résidant à l’étranger.
Les jeunes marocains résidant en Catalogne, dans le nord de l’Espagne, sont plus sujets aux échecs scolaires que chez les filles, selon une étude réalisée par la Fondation Ibn Battuta.
"La situation scolaire et professionnelle des Marocains vivant en Catalogne". C’est le titre du rapport d’études présenté et qui montre les écarts enregistrés. L’échec scolaire, lié à l’absence de diplômes des enfants des Marocains vivant en Catalogne, est de 66,9 %. Au niveau des autochtones, le taux est de 36,5 % et de 42,2 % chez tous les étrangers résidents.
L’étude montre ainsi que les filles réussissent à poursuivre plus leur cursus scolaire que les garçons, après l’obtention de l’ESO (Educación Secundaria Obligatoria). Cette détermination des filles marocaines est, souligne Chaib, liée à un changement des mentalités dans la société marocaine de Catalogne. Becerra ajoute de son côté que les jeunes gens sont poussés à quitter l’école dans le but d’intégrer le marché du travail.
Le directeur de l’étude a déclaré qu’il existe des variables pour une plus grande réussite scolaire, telles que la langue. Face à cette situation, le président de la Fondation Ibn Battuta a demandé à la société catalane de fournir plus d’efforts, afin d’intégrer ces jeunes dans le système éducatif pour qu’ils aient des chances égales.
Un programme de renforcement des écoles mis en œuvre par la fondation à Aitona et Seròs (Lleida), a permis d’obtenir un certain succès ; ce qui, selon la le journal La Vanguardia, a poussé les parents à s’inscrire dans des classes d’alphabétisation.
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