Braquage du siècle à l’aéroport de Bruxelles, un Marocain arrêté

29 décembre 2013 - 12h00 - Belgique - Ecrit par : J.L

Le vol du chargement de diamants survenu le 18 février dernier sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles en Belgique, aurait été préparé par un réseau organisé au Maroc, d’après les derniers éléments de l’enquête menée par les autorités belges.

L’un des auteurs présumés de ce casse serait un Marocain de 43 ans, arrêté récemment à Woluwe-Saint-Etienne, en Belgique. La culpabilité de l’homme a été confondue grâce à son ADN, qui prouve sa présence sur la scène du crime.

Les enquêteurs espèrent faire parler le suspect marocain, pour tenter d’élucider ce casse, et découvrir finalement comment s’est produit le braquage, dont le butin s’élèverait à 300 millions d’euros selon le Maroc, et 37 millions d’euros, d’après les autorités belges.

Tarek Bouazza, présumé cerveau de cette opération, a été relâché en octobre dernier par les autorités belges pour manque de preuves, mais aussi parce que les informations reçues du Maroc n’étaient pas officielles. Du coup, elles n’avaient qu’une valeur de "simples renseignements".

Le suspect se trouvait sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles le 18 février dernier, jour du casse, avec Bajadi El H., Nordine El Hoffadi et le Français Marc Bertoldi. En seulement cinq minutes, tous les diamants se sont volatilisés, sans faire de victimes.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Bruxelles - Droits et Justice - Vol

Ces articles devraient vous intéresser :

Le droit des femmes à l’héritage, une question encore taboue au Maroc

Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.

Plaintes de MRE : 96 % de satisfaction selon le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire

En 2022, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a traité près de 96 % des doléances présentées par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), selon un rapport de l’institution. Sur un total de 527 plaintes déposées, 505 ont été traitées par...

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Mohamed Ihattaren rattrapé par la justice

Selon un média néerlandais, Mohamed Ihattaren aurait des démêlés avec la justice. Le joueur d’origine marocaine serait poursuivi pour agression et tentative d’incitation à la menace.

Réaction de la mère d’Achraf Hakimi après les accusations de viol

La mère du latéral droit marocain du PSG, Achraf Hakimi, a réagi aux accusations de viol portées par une femme de 24 ans contre son fils. Cette semaine, le joueur a été mis en examen par la justice.

Maroc : utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie

Le premier président de la Cour de cassation et président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), Mohamed Abdennabaoui, a mis en garde les présidents des tribunaux contre l’utilisation frauduleuse de l’autorisation de polygamie.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Les avocats marocains passent à la caisse

Les avocats marocains doivent désormais s’acquitter d’une avance sur l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés au titre de l’exercice en cours auprès du secrétaire–greffier à la caisse du tribunal pour le compte receveur de l’administration fiscale....

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.