Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Le vol du chargement de diamants survenu le 18 février dernier sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles en Belgique, aurait été préparé par un réseau organisé au Maroc, d’après les derniers éléments de l’enquête menée par les autorités belges.
L’un des auteurs présumés de ce casse serait un Marocain de 43 ans, arrêté récemment à Woluwe-Saint-Etienne, en Belgique. La culpabilité de l’homme a été confondue grâce à son ADN, qui prouve sa présence sur la scène du crime.
Les enquêteurs espèrent faire parler le suspect marocain, pour tenter d’élucider ce casse, et découvrir finalement comment s’est produit le braquage, dont le butin s’élèverait à 300 millions d’euros selon le Maroc, et 37 millions d’euros, d’après les autorités belges.
Tarek Bouazza, présumé cerveau de cette opération, a été relâché en octobre dernier par les autorités belges pour manque de preuves, mais aussi parce que les informations reçues du Maroc n’étaient pas officielles. Du coup, elles n’avaient qu’une valeur de "simples renseignements".
Le suspect se trouvait sur le tarmac de l’aéroport de Bruxelles le 18 février dernier, jour du casse, avec Bajadi El H., Nordine El Hoffadi et le Français Marc Bertoldi. En seulement cinq minutes, tous les diamants se sont volatilisés, sans faire de victimes.
Ces articles devraient vous intéresser :