Le recul de l’inflation et la stabilité des taux de crédits immobiliers apportent non seulement un soulagement aux acquéreurs, mais ils suscitent également un nouvel espoir pour le marché immobilier.
Casablanca, qui espère obtenir le label "Ville sans bidonville" avant fin 2012, compte 55.000 ménages vivant dans des logements de fortune. En 2007, ce chiffre était de 98.000, soit 12% des Casablancais.
Depuis 2007 et la mise en œuvre du programme "Ville sans bidonville" à Casablanca, 55.000 familles ont été ou seront bientôt relogées. Reste 43.000 ménages pour qui rien n’est encore prévu. Des études ont néanmoins été engagées pour 18.000 d’entre elles.
Première raison de ce retard, le manque de foncier dans la métropole. Pour Abderrhmane Ifrassn, patron d’Idmaj Sakan, "la solution qui se dessine à l’horizon, à défaut de foncier dans ces quartiers, est de les transférer à Nouaceur, Médiouna et Tit Mellil" (l’Economiste). Solution inacceptable pour les habitants des bidonvilles peu enclins a quitter leurs habitudes et à faire de longs déplacements.
Deux solutions s’offrent alors à Casablanca : confiés des lots de terrains aux ménages ce qui nécessiterait 300 hectares ou les reloger dans des appartements, solution applicable avec 200 hectares de foncier.
Rappelons que Casablanca, qui abrite le tiers des bidonvilles du Maroc, fait partie des 83 villes concernées par le programmes VSB. Celui-ci prévoit le relogement de 298.000 ménages résidant dans près de 1000 bidonvilles sur la période 2004-2012.
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