La station de dessalement de Chtouka Aït Baha est prête
Depuis le 14 mai, la station de dessalement de Chtouka Aït Baha subit des essais qui vont durer trois mois. Sa mise en service est prévue fin octobre 2021.
La construction d’une station de dessalement de l’eau de mer à Casablanca se précise. En témoigne le lancement de l’appel d’offres lancé par la direction de la recherche et de la planification de l’Eau (DRPE), pour la réalisation des études préliminaires de ce projet.
Après les premières démarches déjà entamées par le ministère de l’Équipement, le lancement de cet appel d’offres du DRPE vient confirmer le démarrage dans un futur proche de ce vaste projet qui ambitionne de sécuriser l’approvisionnement en eau potable de Casablanca.
Selon Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, la réalisation de cette station de dessalement d’une capacité de traitement d’environ 300 millions m3, nécessitera une enveloppe budgétaire de 10 milliards de DH, rapporte L’Économiste. Et d’ajouter que l’adjudicataire du marché devra effectuer, pendant une durée de 12 mois, un suivi de la qualité de l’eau et des paramètres hydrodynamiques de la mer au niveau de la zone susceptible d’accueillir les tours de prise d’eau brute alimentant la station de dessalement. Entre autres objectifs poursuivis ici notamment, il s’agit de « localiser l’endroit le plus pertinent pour accueillir les tours de prise d’eau brute et le point de rejet de la saumure, adapter le procédé de traitement en concordance avec les résultats des analyses et déceler les variations potentielles de la qualité de l’eau de mer et des paramètres hydrodynamiques en fonction des saisons », relève la même source.
D’après l’appel d’offres lancé par la direction de la recherche et de la planification de l’Eau (DRPE), la réalisation de ce projet devra respecter quatre phases. Pendant la première étape, quatre campagnes d’échantillonnage seront effectuées à raison d’une fois tous les 15 jours, à différents points de prélèvement et à différentes profondeurs. C’est seulement au terme de cette première phase que le titulaire du marché déterminera en concertation avec le maître d’ouvrage, le site le plus pertinent pour accueillir les tours de prise d’eau de mer et le point de rejet de la saumure, en se basant notamment, sur les résultats des analyses physico-chimiques et microbiologiques, ainsi que l’analyse qui sera effectuée lors de la première étape de la 2ᵉ phase, précise la même source.
Quant au site de prise arrêté, il sera dévolu à un suivi mensuel et rigoureux de la qualité de l’eau de mer, tout au long de la 3ᵉ phase.
Aller plus loin
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