Plutôt que de se concentrer sur les matchs de son équipe nationale à la phase finale de la coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, l’Algérie s’est tristement illustrée en mêlant une fois encore la politique au sport, à travers des campagnes médiatiques de dénigrement contre l’équipe marocaine.
L’Algérie a laissé la politique politicienne prendre le pas sur le sport. Des médias algériens ont mené des attaques contre des personnalités et instances dirigeantes du football marocain lors de la coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire. Ces campagnes médiatiques « sont intentionnelles et délibérées », analyse Issam Laaroussi, professeur de relations internationales et de résolution des conflits, ajoutant que « les médias algériens sont tombés dans le piège de confondre le sport avec la politique ».
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« Les médias algériens, officiels et non officiels, se sont impliqués dans des sujets qui n’ont rien à voir avec une compétition honnête. Cela s’est déjà produit après que l’Algérie a accueilli le petit-fils de Mandela lors de la cérémonie d’ouverture du championnat d’Afrique des nations, ou l’interdiction de l’avion marocain dans l’espace aérien algérien », a rappelé l’expert dans des déclarations à Al Ayyam 24, notant que cette campagne médiatique n’a autre objectif que de « perturber le parcours du Maroc et d’impliquer des responsables sportifs dans des sujets sans rapport avec le sport ».
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El Aroussi a également rappelé le cas de l’entraîneur algérien de la Tanzanie qui « a fait des déclarations hostiles à la Fédération royale marocaine de football, ce qui a conduit à sa sanction par la Confédération africaine de football, montrant ainsi à quel point cet État est embrouillé dans des problèmes éloignés du sport ».