Mbark Boussoufa aura l’impression de jouer à domicile ce soir : "De très nombreux amis seront dans les tribunes. Mais mes parents ne seront pas présents. Mon père n’apprécie pas d’être assis parmi des supporters déjantés. Ma mère, elle, ne regarde jamais mes matches : elle a trop peur que je me blesse !"
Blessé lors du premier tour puis non-retenu pour la Coupe d’Afrique, le petit Anderlechtois attend impatiemment de revêtir à nouveau la vareuse de son équipe nationale. "J’ai vraiment hâte. Ce sera ma première sélection depuis longtemps et je serais déjà content avec une demi-heure de jeu... J’ai beaucoup d’ambition avec cette équipe. Je veux disputer un jour une finale de Coupe d’Afrique et participer à une Coupe du Monde. Pour nous qualifier pour l’Afrique du Sud, nous devrons être mieux structurés. C’est le problème de ces dernières années : nous avons trop souvent changé d’entraîneur. L’équipe est jeune et possède beaucoup de talent. Mais pour qu’elle exprime son potentiel, elle a besoin de stabilité."
Boussoufa fait partie de cette nouvelle vague de joueurs qui doit remettre les Lions sur les bons rails. Pas toujours facile pour quelqu’un qui n’est pas né au pays... "Certains non-natifs ont du mal à s’intégrer mais ce n’est pas mon cas. La mentalité dans le groupe est à la fois européenne et africaine. Je m’entends particulièrement bien avec Marouane Chamakh et Youssouf Hadji : le français que j’ai appris à Anderlecht m’aide beaucoup pour parler avec eux. Au Maroc, je ne suis pas une vedette mais on me reconnaît de plus en plus..."
Source : La Dernière Heure - B. D.
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