Les véhicules seront transportés à la Villa des Arts de Casablanca du 30 mars au 7 avril. Ces automobiles ont été peintes par les célèbres artistes Alexander Calder, David Hockney, Matazao Kayama et Jenny Holzer. Uniques au monde, BMW les sacralise et les protège comme quelque chose de très précieux. Les plus grands musées du monde tels que le Louvre à Paris, la Royal Academy à Londres, le Whitney Museum of Modern Art de New York, Le Palazzo Grassi de Venise, le musée Powerhouse de Sydney ont ouvert leurs portes à ces œuvres exceptionnelles.
Mais pour la première fois, une exposition BMW Art cars se tient sur le continent africain. Après cette exposition au Maroc, les 4 modèles, qui viennent de Shangaï, seront acheminés vers Moscou. Cette opération culturelle résulte d’un partenariat entre le groupe BMW, Smeia, importateur exclusif de la marque au Maroc et la Fondation ONA, qui a pour vocation depuis quelques années, de promouvoir les arts contemporains tant marocains qu’étrangers au sein de ses deux musées, à Casablanca et à Rabat. « Notre objectif n’est pas commercial.
Il s’agit pour nous de montrer qu’une entreprise comme BMW mène des actions culturelles pour le respect de l’environnement, le transfert de savoir-faire ou encore la recherche dans les énergies du futur. Cette exposition illustre notre engagement historique pour l’art et la culture », a indiqué Julien Chobert, Aera Manager au Bureau régional Afrique et Caraïbes, à l’occasion d’une conférence de presse à Rabat.
Le célèbre commissaire-priseur et pilote de course Hervé Poulain, qui a participé aux 24 heures du Mans en 1975 au volant de la « Calder », une des œuvres mobiles exposées, a raconté son expérience à la presse marocaine, avec enthousiasme et passion. Le coût de cette opération culturelle est très élevé, nous apprend Rachid Fedouach, directeur général de la Smeia, car « il a fallu assurer les œuvres et les transporter dans des conditions optimales, pour éviter tous dégâts ».
En tout cas, les visites sont gratuites, ce qui pourrait inciter le public marocain à visiter les deux musées.
L’Economiste - Nadia Belkhayat