Dénonciation-accords-Maroc-MRE
Les accords internationaux signés par les ministres marocains, notamment l’accord d’échange de données bancaires, n’arrangent pas les Marocains de l’étranger, a dénoncé Abdellah Boussouf, SG du CCME. Il accuse le gouvernement marocain de conclure les accords sans une analyse préalable des répercussions sur les MRE.
Avec la signature de l’accord d’échange de données bancaires, les MRE ayant acheté des biens immobiliers au Maroc sont désormais tenus de verser des amendes dans plusieurs pays européens. Face à cette situation fait savoir Assabah, le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Abdallah Boussouf, a dénoncé les ministres du gouvernement El Othmani de travailler sans avoir les connaissances adéquates. « Peut-être que le gouvernement ne connaissait pas les répercussions de cet accord sur la situation de la communauté marocaine à l’étranger. Car avant de passer à l’approbation et à la conclusion de cet accord, l’Exécutif n’avait pas effectué une étude sur son impact sur la société et les MRE », a-t-il déploré.
Dans ce sens, il est primordial que les membres du gouvernement prennent connaissance des études sociologiques que fournit le CCME depuis sa création, avant de conclure certains accords, a-t-i souligné. Si aujourd’hui des pays européens imposent aux Marocains de l’étranger un paiement d’amende, c’est en raison de cette convention d’échange de données bancaires signée entre le Maroc et les pays de l’OCDE.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le CCME prime la recherche dans les sciences sociologiques, vu leur grand rôle dans l’élaboration des politiques publiques via les changements que connaissent les Marocains de l’étranger. Ainsi, pour mettre en place une politique publique efficace, il faut nécessairement étudier les changements dans le domaine de l’immigration par les investigations sociologiques du terrain, a conclu Abdellah Boussouf.