Le gouvernement marocain a instauré dans le budget 2024 une contribution libératoire relative à la régularisation spontanée sur les avoirs et liquidités détenus à l’étranger de manière définitive. Que retenir ?
Des hommes forts du palais royal ne verraient pas d’un bon œil le fait qu’un parti islamiste ait la charge de la gestion de la chose publique. Ces hommes seraient à l’origine des critiques dont fait l’objet le gouvernement Benkirane.
Al Qods Al Arabi nous apprend ainsi que l’actuel ministre de l’Intérieur et secrétaire général du Mouvement Populaire (MP) Mohand Laenser, a affirmé lors d’une réunion de son parti, qu’il existe certains courants voulant faire du Maroc un pays renfermé sur lui-même, référence faite à l’interdiction de publicités de jeux de hasard sur les chaînes de télévision marocaines.
Le patron du MP aurait ouvertement accusé le Parti Justice et Développement (PJD) de vouloir appliquer son propre programme et non celui de la coalition formant le gouvernement, tout en ne prenant pas en considération la diversité des libertés au Maroc.
La tension serait aux extrêmes entre les ministres du gouvernement Benkirane. Deux autres ministres du MP, Mohamed Ouzine et Lahcen Haddad, ont eux aussi vivement critiqué leurs homologues du PJD Mustapha El khalfi et Mustapha Ramid.
Les ministres du MP ne seraient finalement que de simples exécutants de décisions prises en très haut lieu pour briser les élans du PJD, conclut Al Qods Al Arabi.
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