Des partisans d’Al-Qaïda et de l’État islamique (EI) estiment que le tremblement de terre du 8 septembre au Maroc est une « punition divine ». Sans manquer de critiquer l’aide internationale dont bénéficient les victimes.
Rahma B., une femme de 32 ans de retour de Syrie, a écopé, vendredi 26 juin 2020, de cinq ans de prison et d’une amende de 8000 euros pour sa participation aux activités d’un groupe terroriste. Le tribunal correctionnel d’Anvers a également prononcé la déchéance de sa nationalité belge.
En novembre 2019, Rahma B. avait réussi à s’enfuir d’un camp de prisonniers kurdes dans le nord de la Syrie, s’était rendue aux autorités turques avant d’être renvoyée en Belgique, rapporte Belga. Elle arrive à l’aéroport de Zaventem, le 29 novembre. Elle sera immédiatement transférée à l’infirmerie de la prison de Bruges. Touchée par des éclats d’obus en Syrie, c’est une obligation pour elle de se déplacer toujours avec des béquilles, précise la même source. Ses deux maris et ses trois enfants avaient péri dans l’attentat.
En juin 2019, la jeune femme a été condamnée par défaut pour participation aux activités d’un groupe terroriste. "Je me rends compte que ce que j’ai vécu est de ma faute. Cette idéologie radicale, qui n’a causé que des problèmes, est maintenant hors de mon esprit", a-t-elle assuré devant le tribunal après son retour en Belgique.
Une déclaration qui est loin de convaincre le ministère public qui a d’ailleurs qualifié son profil de "préoccupant". Selon le magistrat fédéral, Rahma B., avait subi une formation à la manipulation d’explosifs et était membre d’un bataillon de combattantes de l’État islamique (EI). Toutes choses que la défense récuse.
Vendredi, le verdict tombe : le tribunal correctionnel d’Anvers condamne la jeune femme à cinq ans de prison et à une amende de 8000 euros pour sa participation aux activités d’un groupe terroriste. Elle perd également sa nationalité belge.
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