Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
L’organe européen de coopération policière vient de désigner la Belgique comme plaque tournante de la drogue au niveau européen. Le marché du cannabis est selon Europol, repris par le journal le Soir, essentiellement contrôlé par des groupes marocains.
Liés aux milieux criminels belge, allemand, espagnol, français, italien et hollandais, les Marocains contrôlent l’essentiel du marché du cannabis. Ayant développé une approche criminelle, ils n’hésitent pas à user de moyens violents, pour protéger leur intérêts.
Essentiellement importée du Maroc, la résine de cannabis est en partie destinée au marché belge. Le reste est réexporté vers d’autres pays européens, notamment l’Allemagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et les pays scandinaves.
D’après Europol, la Belgique et les Pays-Bas constituent la principale zone de stockage et de distribution secondaire de résine de cannabis, la première revenant à l’Espagne, pays qui concentre les plus grandes prises de drogue en provenance du Maroc.
Mais depuis quelques années, la Belgique fait face à une production locale. Les trafiquants n’hésitent plus à produire des plants de cannabis, directement sur le sol belge, au lieu de les importer. Les "avantages", des sanctions moins sévères et une diminution du risque de détections des plants.
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