Une sale affaire qui n’honore guère le Maroc. C’est, du moins, ce qu’il convient de souligner à propos de ce feuilleton indécent, évoqué par le quotidien Assabah, dans l’édition de ce weekend. Le comble, c’est qu’il éclabousse un responsable marocain qui met en difficulté la Représentation, par excellence, du Royaume en Belgique.
Selon les révélations du journal, cette histoire a éclaté lorsqu’une enseignante marocaine de langue arabe a saisi la police belge, accusant un responsable marocain de harcèlement sexuel.
A en croire Assabah, tout serait parti des avances de ce responsable de 34 ans. Il l’a invitée dans son bureau, pour lui proposer des sorties à deux, le soir. La jeune femme, affectée par la Fondation Hassan II en Belgique, pour enseigner la langue arabe, aux enfants des MRE, a opposé un refus catégorique. Dès lors, poursuit le média, le mis en cause est passé aux menaces, cherchant des subterfuges pour faire résilier le contrat de l’enseignante avec l’Ambassade du Maroc en Belgique.
Pour lui mener la vie difficile, la concernée, qui a été affectée pour enseigner dans une école, a été obligée de donner des cours dans une mosquée, souligne Assabah qui ajoute qu’elle a même été soumise au port du voile, durant l’exercice de ses fonctions. Mais, elle y a opposé un refus qui, très vite, a été interprété de manière tendancieuse, dans les rapports du responsable en cause. Face à ces manèges, l’enseignante a saisi l’Ambassadeur du Maroc en Belgique. Mais, aucune suite n’a été donnée à sa plainte, fait savoir la même source.
En désespoir de cause, la victime décide de porter l’affaire sur la place publique, avant de déposer une plainte auprès des services de la police belge. Mieux, elle a informé les associations des Marocains résidant en Belgique. Totalement acquises à la cause de l’enseignante, celles-ci ont, d’ores et déjà, décidé d’organiser un mouvement de colère devant le siège de l’Ambassade du Maroc.