Le gouvernement s’apprête à adopter un nouveau projet de décret visant à exempter les véhicules de la police, de la gendarmerie et des forces auxiliaires de l’obligation d’installation d’un dispositif de mesure de vitesse.
Le Maroc et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé, jeudi, un accord de coopération pour le financement de projets routiers. L’accord, qui a été signé par le ministre des transports et de l’équipement, Karim Ghellab et le Président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Philippe Maystadt porte sur deux prêts accordés par la BEI pour le financement des projets relatifs à la deuxième tranche de l’autoroute Settat-Marrakech (ADM-Tranche B) et de la première tranche du 2e programme national des routes rurales (PNRR II), pour un coût global de 576 millions d’euros.
Le premier projet, relatif à la 2e tranche de l’autoroute Settat-Marrakech, d’un coût global d’environ 408 millions d’euros, est financé à hauteur de 120 millions d’euros sur fonds propres de la société des Autoroutes du Maroc (ADM), 107 millions d’euros sous forme d’autres prêts à long terme, 110 millions d’euros sous forme de prêt de la BEI (tranche A) signé en 2003 et 70 millions d’euros au titre du nouveau prêt sur ressources propres de la BEI. Ce prêt permettra de financer la totalité de la section 4 : Benguerir-Marrakech (54 km) et de co-financer les sections 2 : Settat (Contournement) Skhour Rhamna (61km) et 3 : Skhour Rhamna-Benguerir (31km). Le deuxième projet, relatif quant à lui à la 1ère tranche du programme national des routes rurales, d’un coût global de 168,4 millions d’euros, est financé par 108,4 millions d’euros sur ressources de la Caisse pour le financement routier (CFR) et 60 millions d’euros sous forme de prêt sur ressources propres de la BEI. Ce projet, qui s’intègre dans le cadre de la première phase du Programme National des Routes Rurales (PNRR) II pour la période 2005-2010, comprend la réalisation de 2.290 Km de routes rurales situées dans presque toutes les provinces du Maroc et couvrant plus de 100 sous-projets.
Map - L’Economiste
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