La livraison de ce bâtiment est prévue pour la mi-2018, rapporte le site spécialisé « Mer et Marine » qui donne certains détails sur le futur navire de la marine marocaine. Long de 72 mètres pour 15 mètres de large, il sera doté d’une propulsion diesel-électrique avec quatre groupes de 1200 kW et pourra atteindre une vitesse de 14 noeuds. L’autonomie sera de 5000 milles à 10 noeuds, soit 30 jours d’opération, précise la même source.
L’entreprise Piriou qui produira ce nouveau navire prévoit de fournir l’ensemble des équipements scientifiques pour étudier les fonds marins et l’environnement. « Mer et Marine » rappelle qu’en plus de trouver des sondeurs multi et mono-faisceaux, le navire sera également pourvu de « sonar latéral et un magnétomètre remorqués, une sonde de profil de célérité, une bathysonde, des sondes perdables, un célérimètre et un thermo-salinomètre de coque, une station météorologique, un courantomètre » et bien d’autres équipements encore.
Il sera capable de travailler à une vitesse élevée dans une mer agitée et pourra accueillir une cinquantaine de personnes à bord. Outre des opérations scientifiques, la futur BHO2M marocain pourra également réaliser des missions de surveillance maritime par les « forces spéciales ou de plongeurs, de sauvetage en mer ou encore de protection de l’environnement », de quoi sans doute inquiéter encore plus le voisin espagnol.