
Les voyageurs en partance de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca peuvent désormais souffler. Finis, les embouteillages interminables aux postes de contrôle dès l’entrée.
Le kick-boxeur marocain Badr Hari ne passe jamais inaperçu quand il est en vacances au Maroc et il vient, une nouvelle fois encore, de se faire remarquer après quelques petits problèmes de comportement avec la police de Marrakech. Bras de fer, insultes et un petit passage au commissariat.
La presse marocaine relatait hier la mésaventure de Badr Hari, ou plutôt du policier qui a "osé contrôler" le kick-boxeur marocain, alors que ce dernier circulait à très grande vitesse sur le boulevard Mohammed VI, dans le quartier Guéliz.
"Tout a commencé dimanche soir, quand, au milieu d’un cortège d’automobilistes, une voiture de type Audi se mit à slalomer entre les voitures, empiétant même sur la ligne continue, une infraction au code de la route ", écrit le journal Al Ahdath.
Mais voilà, comme sur le ring, le champion marocain a un peu de mal avec les règles (on se souvient du carton rouge contre Remy Bonjasky en 2008) et le contrôle de papiers n’était pas de tout repos pour… le policier qui se serait fait insulter par le champion. Des injures ont fusé d’après un autre journal marocain. Badr Hari aurait insulté le policier, entres autres noms d’oiseaux, de « fils de p* ».
Finalement, cette histoire a fini au poste de police du premier arrondissement de la ville. Mais il n’y aura pas de poursuites judiciaires contre Badr Hari car les ordres seraient venus d’en haut pour ne pas trop ébruiter cette affaire. Le champion « qui a porté haut le drapeau national » s’en sort simplement avec un procès verbal et des excuses en bonnes et dues formes envers le policier insulté. Bonnes vacances au Maroc Monsieur Badr Hari...
Ces articles devraient vous intéresser :