Les Marocains ont exprimé leur déception par rapport à la participation aux Jeux olympiques de Paris des athlètes marocains qui ont fait piètre figure et n’ont pas su défendre les couleurs nationales à cette compétition internationale.
Un reportage sur le boxeur marocain Badr Hari a été diffusé mercredi par la chaîne néerlandaise KRO. Dans ce tout premier passage à la télé, Bard Hari se dévoile pour la première et dernière fois selon ses dires.
Le jeune boxeur, plus connu pour ses déboires que pour son talent de boxeur, explique ressentir de la haine pour ses adversaires lors de combats. "Je retiens beaucoup d’agressivité en moi que je n’arrive pas a gérer" explique le sportif qui ajoute "je déteste vraiment mes adversaires quand je mes bats avec eux".
Sur l’effet de ses longs mois d’absence qui lui ont permis de s’isoler du monde, Badr Hari lâche "je peux toujours exploser, à n’importe quel moment. Quand le frein lâche, ça ne se passe pas que dans ma tête mais dans tout mon corps, c’est comme une tornade".
Condamné pour sa violence commise en dehors du ring, Badr Hari avoue ses fautes. "Le principal était d’avouer que j’étais dans l’erreur. J’ai déçu le sport, mes adversaires, mes fans et moi même. Je perds vite mon sang froid et je me laisse aller à mes émotions. J’étais arrogant parce que célèbre et je pensais être au dessus de tous."
Un grand mea culpa donc pour le boxeur qui a repris sa carrière en main depuis quelques mois. Hari, sûr de vouloir "rester au top", s’était caché pendant des mois au Maroc en 2010. Accusé d’avoir agressé le videur d’un club à Amsterdam, il était retourné aux Pays-Bas pour se rendre à la police en octobre 2010. Sa victime avait finalement retiré sa plainte moyennant une compensation financière.
Ces articles devraient vous intéresser :