Après le puissant et dévastateur tremblement de terre du 8 septembre, les enfants marocains se rendent à l’école et reçoivent les cours sous des tentes. Certains ont du mal à s’adapter, tandis que d’autres tentent d’« oublier la tragédie ».
Pour tenter de faire face à la recrudescence des cas de tricherie aux examens du Baccalauréat 2013, prévus à partir du 11 juin prochain, le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, menace de publier les noms de tricheurs sur Internet.
De même pour mener la vie dure aux étudiants-tricheurs, le ministère de l’éducation compte limiter à 20 le nombre d’élèves par classe, afin d’en faciliter la surveillance.
Lors d’une question posée à la chambre des Représentants, le ministre indique qu’une loi est en projet par son ministère. Celle-ci devrait durcir les sanctions envers les élèves pris en flagrant délit de tricherie aux examens.
Outre le Conseil disciplinaire du ministère, les élèves pris en train de tricher peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires, voire l’incarcération pour le cas les plus graves. Les complices risquent également des poursuites. L’année dernière, des étudiants, coupables d’avoir publié des réponses sur Facebook, ont été poursuivis et incarcérés.
En 2012, 3000 cas de fraudes ont été signalés pendant les examens. On est loin du nombre de 2008 où l’on ne dénombrait "que" 1015 cas. Les téléphones portables et surtout les "smartphones", pourtant interdits dans les salles d’examen, arrivent en tête des moyens utilisés par les tricheurs.
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