Dans un communiqué, le parquet antiterroriste français (PNAT) a fait savoir que L.B., la jeune marocaine de 18 ans sera mise en examen après sa présentation à la justice antiterroriste. Après quatre jours de placement en garde à vue, elle a été présentée à un juge d’instruction antiterroriste chargé de poursuivre les investigations pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « détention de produits incendiaires ou explosifs », en relation avec une entreprise terroriste. L.B. n’est pas connue « des services de renseignement » français, et elle n’a jamais été « condamnée », rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Il s’agit d’une jeune « déscolarisée ».
Dimanche dernier, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) de la France a réussi à interpeller cinq femmes dont une jeune marocaine et à mettre en échec un attentat « dans le quartier populaire de La Dévèze », au Sud-Est de Béziers. Et ce, en se basant sur les informations que le Maroc à travers la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) lui avait fournies, le 1ᵉʳ avril 2021. La DGST précisait qu’une citoyenne française d’origine marocaine était sur le point de mener une opération terroriste imminente visant un lieu de culte en France (église), rapportait la MAP.
Trois sœurs dont une mineure et la mère de la jeune femme ont été interpellées puis placées en garde à vue. La garde à vue de la mineure a été par la suite levée. « Une photographie imprimée de la décapitation de Samuel Paty ainsi que des photographies représentant des djihadistes armés » ont été découverts par les enquêteurs. Des notes manuscrites évoquant divers projets d’action violente et d’autres faisant référence au groupe État islamique et à certains symboles du nazisme aussi. Des produits utilisés dans la composition d’explosifs ont été également découverts, dans la chambre de la jeune femme.