Le nord du Maroc attend les vacanciers
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Après plus de 3 mois d’arrêt de ses activités touristiques, la saison touristique s’annonce encore plus difficile à Accula. Plusieurs professionnels ont décidé de baisser les tarifs de leurs prestations pour sauver cette saison, frappée de plein fouet par la pandémie du coronavirus.
Le bonheur suscité par la reprise des activités touristiques a été de courte durée chez les professionnels des secteurs à Assilah. La situation est assez inquiétante avec la morosité des affaires, une semaine après l’assouplissement des mesures sanitaires, constate Aujourd’hui.ma. C’est la désolation chez les professionnels du tourisme et dans les différents types de commerces, dont le chiffre d’affaires atteint généralement son pic en juillet et août. Dans les rues, les touristes sont quasi absents.
Selon un bazarriste de la célèbre rue Al-Kharazine, ils (les professionnels du secteurNdlr) espéraient rattraper les pertes engendrées par la pandémie du covid-19 (pendant la Semana Santa (fêtes de Pâques) et de l’Aïd). Il estime qu’ils ne se sont pas assez préparés pour cette période estivale en s’approvisionnant dans les autres villes comme d’habitude. “Si les touristes reviennent, nous ne serons pas en mesure de répondre à leur demande de nouveaux articles spécifiques de l’été”, se désole-t-il.
Pour réussir cette saison, la majorité des restaurateurs, des propriétaires des cafés et les détenteurs des différents autres types de commerces non alimentaires ont profité de leur fermeture pour réaliser des travaux d’embellissement ou de mise en état de leurs établissements ou magasins en préparation de la saison estivale. L’autre astuce qu’ils ont trouvée pour ne pas perdre toute la saison est la baisse des tarifs ou le maintien de ceux de la basse saison. Toutes ces réformes sont opérées dans le respect de la capacité d’accueil autorisée par les autorités.
Quant à Mohamed Amine Kassri, gérant d’un café-restaurant en plein centre-ville, cette ambiance triste avec l’absence de touristes en plein début d’été ne leur donne pas de raisons d’espérer sauver cette activité pendant cette saison. En attendant de nouvelles décisions concernant les déplacements inter-villes et la fin des examens scolaires, ils veulent miser sur le tourisme interne pour sortir avec le moins de dégâts possible de cette crise.
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