À Schaerbeek, l’assassinat du couple marocain Habiba El-Hajji (45 ans) et Isnasni Ahmed (47 ans) abattu dans leur appartement le 7 mai 2002 par un sympathisant d’extrême droite reste un marqueur dans la vie des habitants de la rue Vanderlinden. 20 ans après, ils se souviennent de ce drame.
Draps blancs déployés le long de leur façade, rassemblement jeudi 5 mai… Les habitants de la rue Vanderlinden se souviennent de l’assassinat par un sympathisant d’extrême droite du couple marocain Habiba El-Hajji et Isnasni Ahmed abattu le 7 mai 2002. « C’est essentiellement pour le côté anti-raciste que j’ai mis le drapeau. Toute la rue a été secouée par ce qu’il s’est passé à ce moment-là », explique à BX1.be l’un des riverains. « Notre fils rentrait à vélo au moment où ça tirait. Un des grands frères est entré ici… l’incendie, les pompiers qui ne pouvaient pas intervenir tant qu’on n’était pas sûr que le meurtrier n’était pas désarmé », se rappelle un autre.
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Depuis fin octobre dernier, la fondation Habiba Ahmed a son siège social au lieu du drame, au 121 de la rue Vanderlinden à Schaerbeek. Il est question de « comprendre la portée d’un malheur comme celui-là », explique Kenza Isnasni, fille aînée du couple marocain. Son souhait, c’est qu’une partie de la rue Vanderlinden, soit rebaptisée rue Habiba-Ahmed. Une demande qu’elle avait réitérée en mai dernier.