Assan Abou, un Marocain vivant en France depuis 11 ans, et qui travaillait en tant que gérant du magasin Proxi d’Hermonville, est menacé d’expulsion car son patron ne l’a jamais déclaré. La commune entière d’Hermonville le soutient pour empêcher son expulsion vers le Maroc.
Depuis 9 ans qu’il travaille dans le magazin Proxi d’Hermonville, Assan Abou n’a jamais été déclaré par son patron qui lui versait uniquement 900 euros mensuellement, en liquide. L’URSSAF ayant eu eu vent de ce travail au noir, a décidé de mettre la préfecture de la Marne sur la piste du marocain, ce qui pourrait entraîner son expulsion.
Mais vu la bonne réputation de Assan Abou dans la ville, toute la commune veut empêcher cette expulsion. La maire d’Hermonville, Katia Beaujard, déclare à ce sujet :
« Les habitants sont prêts à l’héberger puisqu’il n’a plus le droit de vivre dans son logement au-dessus de l’épicerie ».
Une pétition va même circuler parmi tous les habitants pour apporter la preuve qu’Assan est intégrée dans la commune.
Avec ses administrés, elle va mener différentes actions ce week-end lors de la brocante d’Hermonville et elle fait circuler une pétition pour prouver qu’Assan Abou est intégré dans la commune.
Extrêmement choqué et déçu par ce qui lui arrive, après tant d’années de bons et loyaux services que nul dans la commune ne saurait mettre en doute, Assan Abou affirme :
« Je travaille sept jours sur sept, de 8h à 21h, je n’ai pas de fiche de paye mais j’ai mes droits ».