Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.
Plusieurs artistes marocains dont des cinéastes, des chorégraphes, des musiciens et des danseurs, animent une grande partie du festival de création arabe "Meeting Point 5" qui se tient, jusqu’au 20 janvier, au théâtre flamand "KVS" de la capitale belge.
Organisé par le "young Arabe Théâtre Fund", le festival d’arts actuels qui se produit pour la première fois en Europe veut faire découvrir aux spectateurs les multiples facettes de la culture arabe contemporaine. Ainsi le réalisateur marocain Ali Essafi a projeté son documentaire sur l’industrie du cinéma à Ouarzazate après le succès remporté il y a quelques années par la réalisation d’un documentaire intitulé "Le blues des Shikhates".
De son côté, H-Kayne a participé, lors d’une soirée, vendredi dernier, avec quelques uns de ses succès. Considéré comme l’un des meilleurs groupes de hip hop et de rap H-Kayne, il a remporté un franc succès en mixant ses partitions inédites fusionnant des musiques orientales et occidentales, révélant l’universalité de la musique.
La chorégraphe et danseuse Bouchra Ouizguen a donné, quant à elle, à travers sa nouvelle création, un aperçu de l’art féminin au siècle dernier. Sa chorégraphie intitulée "Aïta" est un hommage qu’elle rend aux femmes des "Aïtas", ces chants de montagnes marocaines.
Le festival Meeting Point 5 a été organisé, en novembre dernier, dans neuf villes arabes dont Rabat.
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