Dans une déclaration à Hespress, Koujani a indiqué qu’une pause s’impose pour l’athlétisme marocain, après la piètre performance des athlètes marocains aux Jeux olympiques de Paris. Il est nécessaire de « marquer une pause sérieuse pour procéder à une évaluation objective de ces résultats décevants » afin de déterminer les raisons de ces échecs et de corriger le tir, a-t-il déclaré.
L’ancien gestionnaire du club Union Zemmouri Khémisset d’athlétisme se dit nostalgique des moments de gloire de l’athlétisme marocain où les athlètes défendaient fièrement les couleurs marocaines et remportaient des médailles, citant en exemple Abdeslam Radi, médaillé d’argent au marathon de Rome en 1960 et Hicham El Guerrouj, double médaillé d’or aux Jeux olympiques d’Athènes 2004.
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Malheureusement, les athlètes marocains connaissent depuis quelques années une baisse de performance, contribuant au déclin de cette discipline sportive et portant atteinte à l’image et à la réputation du Maroc à l’échelle internationale, a déploré Koujani, insistant sur l’importance de recruter des compétences nationales pour redorer le blason de l’athlétisme marocain. « L’intégration immédiate des anciens champions dans le système sportif pourrait contribuer de manière significative à la relance du sport ».
« Il est nécessaire de mettre en place un plan national pour la détection des talents et la formation des champions avec une mentalité professionnelle », a poursuivi Koujani, appelant les autorités compétentes à créer des centres régionaux de formation et à démettre de ses fonctions le président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme, Abdeslam Ahizoune, qui milite pour un sixième mandat.