On a beau dire que l’immobilier est trop cher, la demande ne tarit pas, même à des prix relativement élevés. C’est le lundi 7 juillet que s’est ouverte la commercialisation des premiers appartements du complexe Bahia Golf Beach, à Bouznika. Sur les 200 unités mises en vente, plus de 50 ont trouvé preneur sur le champ. « Premier arrivé, premier servi », prévient - et se réjouit ?- Mohamed Mouchaiya, directeur des ressources humaines et moyens généraux, chez Onapar. Il faut croire que le tarif « préférentiel » appliqué pour l’occasion - 22.000 DH / m2 - a produit l’effet escompté.
Fruit d’une coopération maroco-émiratie entre les groupes Emaar et Onapar, l’investissement de base du projet est jalousement gardé secret par le maître d’ouvrage, Orientis invest, joint-venture créé pour l’occasion entre Onapar et Emaar. Mais on peut facilement en imaginer l’ampleur, rien qu’avec le volet immobilier qui prévoit la construction de 1500 villas et de 4500 appartements.
Tous de haut standing de luxe, évidemment. Chacune des villas sera dotée d’une piscine privative, et d’une technologie ultra perfectionnée domotique, c’est-à-dire qui permet de programmer, d’automatiser et de coordonner toutes les tâches de confort.
Les résidences seront quant à elles entourées d’espaces verts, de piscines et de fontaines. Les appartements disposeront de trois à six pièces, et occuperont des superficies variant entre 120 et 300 m2. Bien sûr, chacune des unités sera agrémentée de terrasses et de balcons, ouverts sur la mer. Signalons qu’une bande de 6 km a été réservée au projet, sur la plage de Bouznika, tandis que le complexe occupera une superficie de 530 hectares, dans sa globalité.
Spa, club équestre et centres commerciaux sont prévus au programme
A vocation également touristique, Bahia Golf Beach disposera de quatre hôtels de luxe, équipés de tous les services santé et bien-être, comme un spa, un institut de beauté et des salles d’entraînement sportif. Conçu par la société Cabell Robinson, un golf de 18 trous figure aussi parmi les espaces de loisirs projetés.
Ce dernier, selon les études, sollicitera d’importants besoins en eau, pour l’irrigation des terrains : 4000 m3 par jour. C’est notamment pour cette raison que le projet inclut une usine de dessalement des eaux, dont le coût prévisionnel est de 60 millions de DH.
Outre les restaurants, terrasses de cafés, centres de loisirs, centres commerciaux également inscrits au programme, le luxueux projet devrait offrir un club équestre ainsi que des équipements scolaires.
Source : La vie éco - Marie Hélène Giguèrre
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