Pour AI, sous couvert de « lutter contre les réseaux mafieux », les autorités ont multiplié ces dernières semaines les rafles et les déplacements forcés de centaines de personnes, que ce soit des migrants ou des réfugiés, du nord vers le sud du pays.
Selon Amnesty international, qui cite l’Association marocaine des droits humains (AMDH), environ 5.000 personnes ont été arrêtées au cours de différentes opérations menées depuis le début du mois de juillet avant d’être « entassées dans des bus et abandonnées dans des zones isolées proches de la frontière algérienne ou dans le sud du pays ».
Cette « répression ... représente un recul inquiétant pour un gouvernement qui, en 2013, a adopté de nouveaux engagements en matière d’asile et de migration », s’indigne l’organisation qui exhorte le Maroc à « mettre fin à ces arrestations discriminatoires et défendre les engagements positifs pris ces cinq dernières années concernant le respect des droits des migrants ».