Le président du conseil provincial de Chefchaouen, Abderrahim Bouazza s’est exprimé sur la culture du cannabis lors d’une séance de débat en ligne au cours de laquelle il a proposé des alternatives. Cette rencontre entre dans la droite ligne de l’élaboration du rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur le sujet.
Experts et cadres spécialisés ont participé à cette rencontre axée sur le thème « culture du cannabis au Maroc : états des lieux ». À l’occasion, l’élu du Parti authenticité et modernité (PAM) s’est penché sur la thématique des superficies cultivées et « les répercussions négatives » de la culture du cannabis sur l’environnement et la surexploitation des ressources hydriques. Il a également évoqué l’impact économique de cette culture tant sur l’économie marocaine que sur les revenus des petits agriculteurs. Sans oublier les conséquences sociales de cette activité, notamment la pauvreté, l’exclusion sociale, la criminalité et la hausse des cas de suicide.
In fine, Abderrahim Bouazza a proposé des alternatives à la culture du cannabis. « Les alternatives de la culture du cannabis doivent être basées sur le triptyque : légalisation, valorisation et territorialisation », a-t-il dit.