Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
Diego Asensio, sénateur et secrétaire général du PSOE (parti socialiste espagnol) vient de déclarer que plus de 7000 personnes seraient "éligibles" au plan de retour présenté par les autorités espagnoles.
Selon Asensio "Cette mesure concerne ceux qui ont perdu leur emploi en Espagne et qui désirent retourner vivre et travailler dans leur pays d’origine" et d’ajouter que "dans notre province (cf : Alméria) Il y a plus de 7000 bénéficiaires potentiels."
Le plan de retour prévoit le retour volontaire d’immigrés chômeurs en contrepartie d’une compensation financière équivalente à 40% de leur indemnité chômage en Espagne et le reste une fois qu’ils sont chez eux. Le Gouvernement socialiste estime que quelque 100.000 immigrés, pour la plupart en provenance du Maroc, l’Équateur et la Colombie, seront concernés par cette mesure.
Selon un sondage publié la semaine dernière par l’Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), 87% des chômeurs marocains en Espagne réclament de 20.000 à 300.000 euros chacun pour renoncer à leurs papiers.
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