La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Le tribunal administratif de Montpellier (Sud de la France) a décidé, jeudi, l’annulation de l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière d’un jeune élève marocain, a-t-on indiqué auprès du Réseau Education Sans Frontières (RESF) et du Service oecuménique d’entraide (CIMADE) qui le soutiennent.
Placé en centre de rétention à Sète, Ali Taghda (19 ans), en France depuis mars 2002, a donc quitté, libre, le tribunal où une centaine de personnes étaient venues le soutenir, et a pu regagner son domicile, a déclaré à la presse un membre de la Cimade.
"Il a été placé sous autorisation provisoire de séjour, avec obligation pour le Préfet de réexaminer sa situation", a-t-il précisé.
Le jeune marocain, boursier de l’enseignement secondaire et bénéficiant du soutien de ses professeurs, est pris en charge financièrement par son frère, salarié, et vit avec son père qui a une carte de séjour et travaille en France depuis 1970.
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