Des séparatistes marocains financés par l’Algérie ?
Il existerait une relation entre les services de renseignement algériens et des Marocains en fuite en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne et Saïd Chaou.
L’Algérie accuse le Maroc et Israël d’avoir mis le Premier ministre indien Narendra Modi, à contribution pour faire échec à sa candidature aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) lors du sommet de Johannesburg.
Le Maroc est une fois de plus dans le viseur de l’Algérie. Celle-ci l’accuse d’avoir œuvré pour le rejet de sa candidature aux BRICS, et ce, avec la complicité de son allié Israël et de l’Inde. Comme l’Argentine, l’Égypte, de l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, Alger avait, pense-t-on, toutes ses chances d’intégrer les BRICS, mais sa candidature s’est heurtée au refus catégorique du Premier ministre indien. Selon des sources, « l’attitude de Narendra Modi était, d’une fermeté rare », rapporte L’Expression, qui s’étonne de ce refus de l’Inde qui entretient pourtant de bonnes relations avec l’Algérie. Ces deux pays sont membres de l’organisation des pays non alignés et figurent dans le camp des nations en développement.
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Citant des sources, le média algérien insiste sur un complot de l’alliance Rabat-Tel Aviv contre l’Algérie. Il pointe le rapprochement entre Israël et l’Inde, lequel a permis à New Delhi de bénéficier de transfert de technologie et de contrat d’armement et de faire échec à la candidature algérienne. L’auteur de l’article évoque notamment la complicité de Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine dans cette affaire. Ce dernier aurait discuté avec son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar, le 20 août dernier, quatre jours avant le Sommet des BRICS pour que le dossier de l’Algérie soit rejeté. Le retrait de la candidature de Rabat aux BRICS serait également une preuve.
Aller plus loin
Il existerait une relation entre les services de renseignement algériens et des Marocains en fuite en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne et Saïd Chaou.
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