Malgré les actions mises en œuvre par les autorités marocaines, le phénomène de marchands ambulants, communément appelés "ferrachas", résiste au temps.
Les autorités algériennes prévoient la mise en place de 24 nouveaux postes de surveillance le long de ses frontières avec le Maroc, pour lutter contre le trafic de drogue et de carburant entre les deux pays.
Cette annonce émane de Daho Ould Kablia, ministre algérien de l’Intérieur et natif du Maroc, selon lequel le conflit autour des frontières maroco-algériennes, ne peut se résoudre en l’absence d’ une vraie coopération entre les deux pays dans la lutte contre la contrebande.
Cette question avait été longuement discutée lors de la dernière rencontre de Saâdeddine El Othmani, ministre Marocain des Affaires étrangères, et du ministre algérien de l’Intérieur, la lutte conjointe contre le trafic de drogue et de carburant étant une partie intégrante du processus de normalisation entre le Maroc et l’Algérie.
Selon le ministre algérien, ce trafic représente un danger réel pour l’économie algérienne. Pour le combattre, l’Algérie compte durcir le code pénal, dans le but de rendre les peines encourues par les trafiquants plus dissuasives.
L’Algérie, déterminée à minimiser les dégâts causés par la contrebande sur son économie, doit s’attendre à de nombreuses contestations de la population frontalière, dont la contrebande de carburant, constitue la principale source de revenu.
Pour rappel, les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont officiellement fermées depuis 1994, ce qui n’empêche pas les contrebandiers de sévir, entraînant des pertes considérables pour l’économie des deux pays.
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