Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) jouent un rôle important dans la réussite du programme d’aide directe au logement, selon Fatima Ezzahra El Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la...
Le groupe Al Omrane, avec ses dix filiales régionales, est en train de préparer un contrat-programme qui le liera à l’Etat marocain pour une durée de cinq ans. Les responsables de l’organisme public, né de la fusion de plusieurs sociétés d’Etat (Snec, Attacharouk) et d’établissements régionaux d’aménagement et de construction (Erac), se penchent actuellement sur l’élaboration de leurs propositions.
Ces dernières seront par la suite exposées aux départements concernés, notamment le ministère de l’habitat, de l’urbanisme et du développement rural. La signature devrait avoir lieu au courant du premier trimestre 2008 si les suggestions du holding sont retenues.
Des sources proches du dossier ont expliqué que les termes du marché entre les deux parties sont très clairs. D’un côté, Al Omrane s’engage à produire d’ici 2012 une bonne partie de ce que la déclaration gouvernementale prévoyait comme unités de logements à construire. Il s’agit notamment de 150 000 logements sociaux, de 50 000 villas économiques ainsi que de 70 000 unités de logements à construire dans les provinces du sud sur les cinq prochaines années.
En contrepartie, le gouvernement s’engagera sur trois volets principaux. Le premier concerne la mise à la disposition de l’organisme public d’une assiette foncière à puiser, notamment, dans la réserve du domaine privé de l’Etat. Le deuxième volet est d’ordre pécuniaire et concerne les enveloppes à prélever aussi bien du Budget de l’Etat que des différents fonds publics d’investissement (Fonds Hassan II et Fonds de solidarité habitat), pour les réallouer au budget d’investissement d’Al Omrane.
A ce propos, les responsables d’Al Omrane tiennent à mettre les points sur les « i ». « Ce n’est ni un renforcement de monopole, ni des transactions commerciales passées entre l’Etat et l’une de ses entreprises à des conditions préférentielles. Il s’agit uniquement de permettre, notamment sur le plan financier et foncier, à Al Omrane de mener à bien les opérations de restructuration urbaine, de lutte contre l’habitat insalubre et de développement de nouveaux produits d’habitat, qui figurent parmi ses priorités », explique notre source. Le dernier volet de ce contrat-programme porte sur l’accompagnement, l’Etat s’engageant, à travers ses différents départements ministériels et collectivités locales, à doter les projets d’Al Omrane en équipements publics et autres infrastructures. Ces équipements seront notamment assurés par les ministères de l’équipement, de l’intérieur, de la santé et de l’éducation nationale.
La vie éco - F.G.
Ces articles devraient vous intéresser :