Selon le mouvement, de nombreux cadres affiliés à Al Adl ont été licenciés ou mutés des ministères de l’Agriculture, des Finances ou encore de l’Education nationale et ce sans raison valable.
Ces purges « illégales » sont « un abus de pouvoir », de la part des autorités, écrit Al Adl qui a publié des lettres adressées aux fonctionnaires licenciés avec comme seul motif l’appartenance au mouvement fondé par Abdessalam Yassine.
Le mouvement a toujours soufflé le chaud et le froid avec l’Etat. Fin septembre dernier, il avait appelé au boycott des élections législatives et il y a quelques semaines il s’était insurgé contre l’interdiction par les autorités de la fabrication et la vente de la burqa.