Dans un communiqué, Al Adl Wal Ihssane (Justice et Bienfaisance) déclare se solidariser avec « les ouvriers marocains dans leurs revendications légitimes pour la justice sociale et la dignité humaine » et appelle le gouvernement à « la sagesse dans la gestion des dossiers sociaux ».
Profitant de cette grève, le mouvement islamiste rappelle qu’il s’est toujours situé « du côté du peuple et des pauvres » et soutient « toutes les couches sociales qui risquent de perdre leur acquis sociaux historiques ».
S’en prenant au « Makhzen » le syndicat l’accuse de « promouvoir l’illusion de la stabilité et du respect des libertés politiques et syndicales (...) et menace les indignés, sans donner des réponses concrètes à leurs revendications légitimes ».
La grève générale est annoncée à l’appel de l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT).
Les centrales syndicales reprochent à Abdelilah Benkirane de ne pas respecter ses engagements concernant la reprise du dialogue social.