Les anciens combattants marocains, établis à Bordeaux, ont été les hôtes d’un déjeuner offert par le consulat général du Maroc à Bordeaux, à l’occasion de la fête de l’Aid al Adha. Près d’une centaine d’anciens combattants marocains ont partagé dimanche, dans un grand restaurant marocain, le repas de l’Aid en présence du consul général du Maroc à Bordeaux et de représentants associatifs.
Cette opération de solidarité a permis d’offrir des moments de joie et de bonheur à ces anciens combattants marocains qui n’ont pas pu se rendre auprès de leurs familles au Maroc, faute de moyens ou trop âgés. Vivant dans des foyers sociaux, la majorité d’entre eux sont vieux et souffrants et surtout loin de leurs familles.
Cette rencontre a été également l’occasion de distribuer des vêtements chauds en cette période hivernale. Près de 1100 anciens combattants marocains vivent à Bordeaux, où siège le tribunal des pensions militaires. Ces septuagénaires sont astreints, en vertu de la législation du pays d’accueil, à vivre neuf mois de l’année en France pour pouvoir percevoir leurs indemnités.
Si le film "Indigènes" a bousculé l’indifférence des pouvoirs publics français à propos des anciens combattants étrangers, la revalorisation de leurs pensions tarde toujours à se concrétiser, de même que l’amélioration de leurs conditions de vie.