Aéroport de Montpellier : les destinations marocaines battent des records

Après deux années de crise sanitaire, le trafic aérien enregistré à l’aéroport Montpellier-Méditerranée est reparti à la hausse. Il est en forte croissance par rapport à l’été dernier notamment grâce aux destinations marocaines.

Un été réussi pour l’aéroport Montpellier-Méditerranée. Le trafic a augmenté de plus 30 % par rapport à l’été dernier. Plus de 400 000 passagers accueillis en juillet et août. Sur les 8 premiers mois de l’année, 1,2 million de passagers ont été enregistrés. Le trafic est donc en forte croissance. Toutefois, il n’a pas encore retrouvé son niveau de 2019 avant la crise Covid.

« Pour comparer avec l’année 2019, qui demeure l’année de référence (et celle d’un trafic record nous concernant), nous réalisons pas moins de 92 % du nombre de passagers traités sur les huit premiers mois, indique Emmanuel Brehmer, président du Directoire d’Aéroport de Montpellier Méditerranée. Nous nous situons donc légèrement au-dessus de nos propres prévisions, et au-dessus de la moyenne des aéroports français. »

Ces performances ont été obtenues grâce aux 36 destinations assurées par une douzaine de compagnies aériennes différentes. Parmi elles, la rive sud de la Méditerranée qui a cartonné. Les destinations marocaines ont battu des records avec notamment 32 000 passagers de et vers Fès, 28 000 de et vers Casablanca, et plus de 20 000 de et vers Nador. Viennent ensuite Alger (19 999 passagers) et Oran (4 217 passagers). Tunis a pu franchir le cap des 10 000 passagers.

« Je m’empresse d’ajouter que nous serions fous de nous glorifier bêtement de ces chiffres, même s’ils nous font plaisir. Simplement, la typologie de notre trafic (essentiellement des vols moyen-courriers vers l’Europe et la Méditerranée), conjuguée à l’ouverture partielle de la base Transavia, à une montée en régime de compagnies comme Volotea ou easyJet, et au maintien d’un haut niveau d’activité de compagnies telles qu’Air Arabia favorisent un retour plus rapide à la situation d’avant Covid », ajoute Emmanuel Brehmer.