Le terroriste se rebelle ainsi contre l’injustice dont il dit être victime au sein de la prison Moul El Bergui, à une quarantaine de kilomètres de Safi, où il purge sa peine.
Adil El Atmani explique vouloir être exécuté par balles, afin de mettre fin à la série de violations dont il est victime et aux mensonges tissés autour de sa personne, l’accusant notamment de posséder des téléphones intelligents, au moyen desquels il préparerait des attentats à la bombe depuis sa cellule.
Le prisonnier, transféré à sa demande vers un hôpital de Safi pour y être examiné, avait été condamné en mars 2012 à la peine capitale, sanction qui n’est plus appliquée au Maroc depuis 1992.
Au début de son procès Adil El Atmani avait affirmé ne pas regretter l’attentat qui avait fait 17 morts, puis s’était rétracté quelques mois plus tard, jurant n’avoir jamais mis les pieds à Marrakech et avoir subi des pressions pour avouer l’attentat.