Malika El Aroud, condamnée pour terrorisme en 2008, est décédée à l’âge de 64 ans. Cette femme, qui avait la double nationalité belge et marocaine, avait été déchue de sa nationalité belge en 2017 pour avoir « gravement manqué à ses devoirs de...
Le Montréalais d’origine marocaine, Adil Cherkaoui, s’est présenté mercredi devant la Cour fédérale pour contester ses conditions de libération.
Muni d’un document des services secrets marocains, qui dresse la liste des membres du Groupe islamique salafiste marocain (GISM) dans laquelle ne figure pas son nom, Adil Cherkaoui compte obtenir gain de cause auprès des juges.
Sous le coup d’un certificat de sécurité, Adil Cherkaoui a été détenu de mai 2003 à février 2005.
Il a été libéré sous conditions par le juge Simon Noël, de la Cour fédérale, qui a estimé que le danger pour la sécurité nationale qu’a pu représenter Adil Charkaoui s’est atténué avec le temps, au point d’être maintenant neutralisé.
M. Cherkaoui doit respecter 15 conditions, notamment l’interdiction de communiquer avec une longue liste de personnes et d’utiliser un téléphone cellulaire et un ordinateur.
En outre, il doit porter un émetteur qui permet aux autorités de le localiser en tout temps. Il a aussi dû verser une caution de 50 000 $.
Les soupçons du SCRS
Le Service canadien de renseignement de sécurité (SCRS) soupçonne M. Cherkaoui d’appartenir à une cellule dormante d’Al-Qaïda et de constituer, de ce fait, une menace pour la sécurité nationale.
La Couronne prétend que M. Cherkaoui s’est rendu dans un camp d’entraînement en Afghanistan, en 1998, et qu’il a entretenu des liens avec le groupe islamiste marocain responsable des attentats à Madrid, en mars 2004.
M. Cherkaoui risque d’être renvoyé dans son pays d’origine, le Maroc. Il a toujours nié avoir des liens avec Al-Qaïda, et se bat pour connaître la preuve détenue contre lui. Jusqu’à présent, seule une partie de cette preuve a été divulguée, pour des raisons de sécurité nationale.
Radio Canada
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