C’est avec un sentiment mêlé de lassitude et de colère que les Marocains résidant à l’étranger (MRE) vont commencer à débarquer dans les ports marocains dans les prochains jours.
Des audiences sont prévues aujourd’hui et demain en Cour fédérale, à Montréal, pour Adil Charkaoui qui souhaite faire tomber les conditions de remise en liberté qui lui ont été imposées depuis plus d’un an.
M. Charkaoui est sous le coup d’un certificat de sécurité émis par les autorités fédérales. Aucune accusation n’a été portée contre lui et il n’a pas subi de procès.
Lors des deux jours d’audiences, une quinzaine de personnes viendront témoigner, dont Alexandre Trudeau, le fils de l’ancien premier ministre du Canada, et Adil Charkaoui lui-même.
En février 2005, Adil Charkaoui, qui est originaire du Maroc, était libéré de près de deux ans de détention sous des conditions incluant, entre autres, le respect d’un couvre-feu, l’accompagnement par un membre de sa famille lorsque qu’il quitte son domicile et le port d’un bracelet électronique.
Le gouvernement, qui aimerait l’expulser vers le Maroc, le soupçonne d’être lié au réseau terroriste Al-Qaeda.
La Press Canadienne - Quebec
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