Abir, écrivaine à 12 ans (vidéo)
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Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, l’écrivain marocain, Abdellah Taïa, et, par ailleurs, gay, raconte les déboires des homosexuels. Mais, l’opinion publique marocaine, sur l’homosexualité, aujourd’hui, lui fait croire, dur comme fer, que l’on s’achemine vers la dépénalisation de l’homosexualité au Royaume.
Abdellah Taïa a, dans une tribune, relaté les récents faits sur l’homosexualité au Maroc, depuis le 1e janvier 2019.
Il a raconté la mésaventure d’un homme portant des vêtements féminins à Marrakech, qui avait été arrêté par la police et déshumanisé. Selon l’écrivain, les paroles de l’homme ont produit un effet inattendu, le lendemain. L’homme avait déclaré : « Ce qui m’arrive là pourrait vous arriver à vous aussi. Il n’y a pas que moi. Pas que moi. Il ne pleure pas. Je pleure pour lui. Je ne dois pas être le seul ». Et, « le miracle se produit ».
« Une immense de vague de sympathie pour l’homme de Marrakech envahit la toile. On passe des insultes à la solidarité. Du rejet aux tentatives de compréhension. On tend la main. […]. On n’a pas le droit de traiter un Marocain de cette façon. […]. La police devrait protéger les citoyens […] », a écrit Abdellah Taïa. C’est le début d’un changement de mentalité, estime-t-il, vis-à-vis de la communauté LGBTQ, au Maroc.
« Il y a quelques semaines, un sondage de la BBC révélait que 21% des Marocains acceptent les homosexuels », a fait savoir l’écrivain, avant de plonger dans ses souvenirs.
« Quand j’étais adolescent – et aussi seul que l’homme de Marrakech –, je répétais souvent dans ma tête cette phrase : "Je suis gay et bientôt je serai libre". Je n’imaginais pas cela arriver au Maroc (…) », s’est-il remémoré. Les faits récents lui font croire que « le Maroc est prêt à libérer ses homosexuels [...] ». L’avenir nous le dira.
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