Malgré les incitations à l’auto-entreprenariat, les chômeurs préfèrent chercher un emploi salarié, révèle Bank Al-Maghrib (BAM) dans un récent rapport.
"Deux choses ont changé au Maroc aujourd’hui, la constitution et la réalité. Si demain, je reçois des directives d’autres personnes à part le Roi pour accomplir ma mission, le peuple marocain me dira dégage et je dégagerai si c’est le cas", a déclaré Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement à la chaîne Al Jazeera.
Dans une interview accordée jeudi à la chaîne qatarie Al Jazeera, Abdelilah Benkirane a affirmé que le retour en arrière n’est plus possible au Maroc. Aujourd’hui, il s’agit d’instaurer la démocratie, en adoptant une approche participative avec les partis qui participeront au prochain gouvernement.
Abdelilah Benkirane qui promet de mettre la bonne personne au bon endroit, affirme que le défi du prochain exécutif sera la bonne gouvernance, ajoutant qu’il veillera en personne en tant que chef du gouvernement à ce que toutes les décisions soient prises de façon transparente, démocratique et juste.
Les priorités pour le prochain gouvernement sont la justice, la santé, l’éducation, l’emploi et l’habitat, indique Abdelilah Benkirane, qui promet des résultats positifs concernant ces secteurs peu de temps après la nomination du prochain gouvernement.
Le chemin qui reste à parcourir pour que le Maroc puisse garantir la stabilité du pays est très court, explique Abdelilah Benkirane, affirmant que le gouvernement qu’il dirigera raffermira la liberté d’expression, car on ne peut pas parler de démocratie, en l’absence de liberté de la presse.
S’agissant de l’application du programme du PJD, Benkirane semble hésitant. Pour pouvoir appliquer un programme, il faut disposer d’au moins 50% des sièges, alors que le PJD n’en a que 27,4%, précise le patron du parti Justice et Développement.
Le chef de l’exécutif marocain qui a demandé l’aide du Souverain pour pouvoir gouverner confie à Al Jazeera qu’après l’avoir chargé de former le prochain exécutif, Mohammed VI lui a fait remarquer non sans humour que s’ils passaient trop de temps ensemble, "les gens croiront que nous nous mettons d’accord à propos de la formation du gouvernement",
Les tractations se poursuivent avec les partis politiques, affirme Benkirane qui assure qu’il n’est pas contre le mouvement du 20 février et que ses revendications sont acceptées si elles sont possibles et dans l’intérêt du pays et respectent les fondements de la nation, promet Benkirane.
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