
De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
Le 19ème "Instants Vidéo" de Marseille, festival international de création vidéo et de poésie électronique, ont consacré récemment une journée au Maroc qui a ouvert un cycle dédié à l’archivage, la mémoire, la création vidéo et aux multimédias, programmations provenues de quelque 38 pays.
Cette journée a été marquée par la projection d’oeuvres des cinéastes, artistes et vidéastes Nabil Ayouch, Hicham Lasri, Bouchra Khalili, Mounir Fatmi et Maria Karim.
Les deux DVD "Dieu me pardonne" et "L’Homme sans cheval" de Mounir Fatmi ont été programmés dans la rubrique "Résistance(s)" qui a pour ambition de créer un nouveau marché capable de promouvoir les meilleurs artistes encore peu connus à ce jour et en marge des circuits de distribution classiques. Son objectif et de rendre également ces films accessibles à un large public grâce au support numérique du DVD.
Les "Instants Vidéo" sont riches d’expériences tant sur le plan régional, national qu’international. Ils furent notamment co-fondateurs, avec la Faculté des Lettres Ben M’Sick, du Festival d’art vidéo de Casablanca (1993) comme ils ont créé, animé et soutenu des ateliers de création vidéo au Maroc, en Croatie, au Québec, en Uruguay et en Argentine.
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