Le Maroc rencontrera ce mardi 11 juin son homologue de la République du Congo en match comptant pour la 4ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Lions de l’Atlas devront donner une meilleure image, surtout en attaque, que celle...
Une lourde responsabilité que celle assignée au préparateur physique Aziz Milani. Les blessures parmi les éléments devant entrer en lice face au Malawi samedi 2 septembre. Déjà l’arrivée en retard de Marouane Chammakh et de Youssef Hajji avait empêché ces deux éléments de participer aux séances d’entraînement des lundi et mardi matin. Mehdi Touil, Aziz Benasker et Amine Rbati n’étaient pas non plus présents à ces deux séances.
Tarek Skitioui et Talal Karkouri fatigués, Abdessadki blessé... L’état physique de la sélection est très peu rassurant.
Sur la liste des absents figurent Jaouad Zaïri, Houcine Kharja, Abdessalam Ouaddou... Des défaillances imputées, selon le sélectionneur national, à un niveau de préparation qui serait insuffisant. La blessure a écarté Ouaddou et Kharja pour les rencontres amicales précédentes, en plus d’une absence au sein de leurs équipes respectives pour certains joueurs professionnels dont Kharja lui-même.
Pourtant, selon des sources proches de l’équipe nationale, Kharja, aussi bien que Ouaddou, ont clairement notifié leur décision définitive de quitter les Lions de l’Atlas, du moins tant que Fakhir est en poste. Le meneur de jeu de la sélection nationale qui a fait ses preuves avec Baddou Zaki, reproche au sélectionneur son « manque de professionnalisme ». De son côté, Fakhir prône la logique dans ses choix : la compétitivité et l’aptitude physique. Il parle également d’une certaine stratégie de transparence dans son processus de sélection, dont le principal moteur serait le mérite du joueur de porter les couleurs nationales dans l’immédiat. Un joueur peut être bon mais peut tout aussi ne pas être prêt dans une période donnée.
Mais les observateurs reprochent à Fakhir son échec à recréer cet esprit de solidarité au sein du groupe. Un esprit qui a manifestement caractérisé l’équipe nationale sous les commandes de Zaki. Ce sont les joueurs eux-mêmes qui le rappellent d’un moment à l’autre. Le dernier en date est Houcine Kharja lui-même : « Nous étions une force soudée, du moins c’est ce que nous étions devenus avec Baddou Zaki... ».
Les rencontres amicales auraient servi de tester des nouvelles potentialités.
Et Fakhir se dit, en effet, être satisfait de la prestation des nouvelles ressources. Ainsi, Soufiane Alloudi, Amine Rbati, Hicham El Mahdoufi et Mbarek Boussoufa sont des cartes sur lesquelles Fakhir compte pour les prochaines échéances. A signaler, en revanche, le retour de Yassine Abdessadki, capitaine de Strasbourg, Noureddine Boukhari de Nantes et Hassan Souari d’Istres.
Ce dernier avait été appelé par Fakhir lorsqu’il évoluait avec l’Olympique de Khouribga. Son retour boostera certainement son moral au sein de l’équipe nationale. Le principal élément dans le camp des revenants est Noureddine El Boukhari.
L’ex-vedette de l’Ajax Amsterdam joue actuellement au championnat français avec sa nouvelle équipe de Nantes. Boukhari a regagné la sélection nationale après avoir dénigré, un certain moment, la politique de Mhamed Fakhir. Selon lui, son retour est plutôt motivé par l’appel du devoir national qui reste « au-dessus de toute considération ».
Source : Le Matin
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