Des manifestations ont été organisées dans les rues de Tata pour protester contre l’absence de réglementation régissant la culture des pastèques, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar. À l’origine de ces mouvements d’humeur, l’entrée dans cette province de nouveaux investisseurs connus pour opérer dans la culture de la pastèque. Ces derniers ont d’ailleurs créé une association pour « pouvoir, s’il le faut, attaquer en justice toute action qui pourrait nuire à leurs affaires, avec la bénédiction de certains élus et certains grands investisseurs ».
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Tata est aussi en croisade contre les puits non déclarés qui servent à irriguer des cultures de pastèques. Cette action n’est pas du goût de la Chambre de l’agriculture de Souss-Massa. Cette dernière a donc saisi le gouverneur de la province pour mettre fin à l’opération.